1976-09-07.LEMONDE.PROGRAMA DE NEGOCIACION CON EL GOBIERNO NOVAIS
Publicado: 1976-09-07 · Medio: LEMONDE
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VERS L'ÉLABORATION D'UN PROGRAMME DE NÉGOCIATIONS AVEC LE GOUVERNEMENT 07 SEPTEMBRE 1976 JOSÉ-ANTONIO NOVAIS https://www.lemonde.fr/archives/article/1976/09/07/vers-l-elaboration-d-un-programme-de-negociations-avec-le-gouvernement_2965691_1819218.html?xtmc=antonio_garc_a_trevijano&xtcr=19 Quatre-vingt-quinze dirigeants de l'opposition espagnole se sont réunis - pour la première fois ouvertement - à Madrid, le samedi 4 septembre. Les autorités n'ont pas tenté de faire obstacle à cette conférence. Ont participé à la réunion: la Coordination démocratique, les organismes démocratiques unitaires de plusieurs provinces (Baléares, Canaries, Galice, Valence), des partis basques et catalans (cependant, le Conseil des forces politiques de Catalogne avait refusé d'y assister), les organisations syndicales, à l'exception de la Confédération nationale du travail, anarcho-syndicaliste.La conférence a créé une commission de liaison de quatorze membres - deux par organisation unitaire représentée - qui se réunira pour la première fois le 25 septembre à Valence. Cette commission préparera un projet de coordination. Elle élaborera un programme politique de "rupture démocratique" en vue de négocier avec le gouvernement. Madrid. - "Une réunion historique" ; "Ce que l'opposition espagnole a réalisé de plus important en trente-sept ans" ; "Le premier pas vers l'unité". Tels étaient les commentaires formulés à l'issue de la conférence de l'opposition espagnole, qui avait duré onze heures, par des délégués comme MM. Marcelino Camacho (commissions ouvrières), Raul Morodo (parti socialiste populaire) et Joaquim Ruiz Jimenez (Gauche démocratique). La conférence a connu plusieurs moments de tension avant de s'accorder sur la rédaction des quatre conditions nécessaires à l'ouverture d'une "période constituante", c'est-à-dire à l'organisation d'élections générales auxquelles participerait l'opposition : reconnaissance des libertés démocratiques, liberté syndicale, amnistie sans restrictions et reconnaissance des droits politiques des nationalités et des régions. Le professeur Ruiz Jimenez, qui ouvrit les débats au nom de la Coordination démocratique, a analysé la situation politique du moment comme une phase de transition "d'un État autocratique à un État authentiquement démocratique; d'un État centraliste à un autre qui tienne compte des légitimes aspirations à l'autonomie des divers peuples de l'État espagnol, et d'une société caractérisée par de graves injustices sociales à une société où prédominent les critères d'égalité et d'équité". Le président de la Gauche démocratique a ajouté : "C'est la crise de tout un système qui se produit en ce moment. À son actif, le gouvernement Suarez a quelques faits positifs, comme l'amnistie (même si celle-ci n'est pas complète) et l'ouverture d'un dialogue avec certaines forces de l'opposition. Cependant, il est nécessaire que ce dialogue se réalise avec l'ensemble de l'opposition... Nous sommes ici réunis en vue de créer une plateforme et un organisme communs. L'unité de l'opposition, voilà ce qui nous importe. Si certaines personnalités du gouvernement ont donné des preuves de leur bonne volonté, la réalité est que le gouvernement est un pouvoir de fait qui s'appuie sur ses propres organes et sur certaines forces de la société espagnole. Après avoir souligné que "l'on ne pourra jamais reprocher à l'opposition d'avoir agi avec intransigeance ou intolérance ", M. Ruiz Jimenez a lancé un appel aux libéraux et aux démocrates-chrétiens pour qu'ils adhèrent à la Coordination démocratique. Ces partis auraient actuellement tendance à se regrouper, afin de dialoguer avec la Coordination démocratique, plutôt que de s'intégrer à un groupe dont le parti communiste espagnol est membre. L'un des principaux points de discussion lors de la réunion de samedi fut la demande, formulée par certains représentants des nationalités, de poser comme condition préalable le rétablissement des statuts d'autonomie accordés par la République, et l'instauration de gouvernements provisoires dans les régions. Mais la majorité s'y oppose, en particulier après les interventions de MM. Enrique Múgica, du parti socialiste ouvrier espagnol, Morodo, secrétaire général du parti socialiste populaire, et Ruiz Jimenez. Une certaine tension se manifesta également lorsque des représentants de l'extrême gauche et le groupe des démocrates indépendants de M. Antonio Garcia Trevijano proposèrent, comme condition préalable à toute négociation, la remise en question de la forme de l'État - c'est-à-dire de la monarchie - et de l'existence du gouvernement actuel. Le gouvernement a fait preuve de réalisme en n'interdisant pas la réunion. L'opposition, pour sa part, en élaborant ses conditions, a également prouvé qu'elle est capable de faire des concessions. Serait-ce le début du dialogue? HACIA EL DESARROLLO DE UN PROGRAMA DE NEGOCIACIÓN CON EL GOBIERNO Noventa y cinco líderes de la oposición española se reunieron, por primera vez abiertamente, en Madrid el sábado 4 de septiembre. Las autoridades no intentaron obstruir esta conferencia. A la reunión asistieron la Coordinación Democrática, las organizaciones democráticas unitarias de varias provincias (Islas Baleares, Islas Canarias, Galicia, Valencia), partidos vascos y catalanes (sin embargo, el Consejo de Fuerzas Políticas de Cataluña se negó a asistir), Sindicatos, con excepción de la Confederación Nacional del Trabajo, sindicalista anarco. La conferencia creó una comisión de enlace de catorce miembros, dos por organización unitaria representada, que se reunirá por primera vez el 25 de septiembre en Valencia. Esta comisión preparará un proyecto de coordinación. Desarrollará una agenda política de "ruptura democrática" para negociar con el gobierno. Madrid. - "Un encuentro histórico"; "Lo que la oposición española logró más importante en treinta y siete años"; "El primer paso hacia la unidad". Tales fueron los comentarios hechos al final de la conferencia de oposición española, que había durado once horas, por delegados como MM. Marcelino Camacho (Comisiones de Trabajadores), Raúl Morodo (Partido Socialista Popular) y Joaquim Ruiz Jimenez (Izquierda Democrática). La conferencia experimentó varios momentos de tensión antes de acordar la redacción de las cuatro condiciones necesarias para la apertura de un "período constituyente", es decir, la organización de elecciones generales en las que se llevaría a cabo la participación. Oposición: reconocimiento de las libertades democráticas, libertad de asociación, amnistía sin restricciones y reconocimiento de los derechos políticos de las nacionalidades y regiones. El profesor Ruiz Jiménez, quien abrió el procedimiento en nombre de la Coordinación Democrática, analizó la situación política del momento como una fase de transición "de un estado autocrático a un estado auténticamente democrático, de un estado centralista a otro que se sostiene". cuenta las legítimas aspiraciones de autonomía de los distintos pueblos del Estado español y de una sociedad caracterizada por graves injusticias sociales para una sociedad donde predominan los criterios de igualdad y equidad". El presidente de la izquierda demócrata agregó: "Es la crisis de todo un sistema lo que está sucediendo en este momento". Para su crédito, el gobierno de Suárez tiene algunos hechos positivos, como la amnistía (aunque no lo hace). no está completo) y la apertura de un diálogo con algunas fuerzas de oposición. Sin embargo, es necesario que este diálogo se logre con toda la oposición... Estamos aquí juntos para crear un Lo que nos importa es la plataforma y un cuerpo conjunto. La unidad de oposición es lo que nos importa. Si algunos funcionarios del gobierno han dado pruebas de su buena voluntad, la realidad es que el gobierno es un poder de facto basado en Sus propios órganos y sobre ciertas fuerzas de la sociedad española. Después de subrayar que "a la oposición nunca se le puede culpar por haber actuado con intransigencia o intolerancia", el Sr. Ruiz Jiménez hizo un llamamiento a los demócratas y liberales para que se unieran a la Coordinación Demócrata. . Estos partidos ahora tienden a agruparse para dialogar con la Coordinación Democrática, en lugar de integrarse en un grupo del cual es miembro el Partido Comunista Español. Uno de los principales puntos de discusión en la reunión del sábado fue la solicitud de algunos representantes de las nacionalidades para establecer como condición previa el restablecimiento de los estatutos de autonomía otorgados por la República y el establecimiento de gobiernos provisionales en regiones. Pero la mayoría se opone, especialmente después de las intervenciones de MM. Enrique Mugica, del Partido Socialista Obrero Español, Morodo, Secretario General del Partido Socialista Popular, y Ruiz Jiménez. También hubo cierta tensión cuando los representantes de la extrema izquierda y el grupo de demócratas independientes de Antonio García Trevijano propusieron, como condición previa para cualquier negociación, el cuestionamiento de la forma del estado, es decir, decir de la monarquía - y la existencia del gobierno actual. El gobierno fue realista al no prohibir la reunión. La oposición, por su parte, en el desarrollo de sus condiciones, también ha demostrado que es capaz de hacer concesiones. ¿Podría ser este el comienzo del diálogo?