1976-04-02.LEMONDE.EXTREMA DERECHA
Publicado: 1976-04-02 · Medio: LEMONDE
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UN LEADER DE L'EXTRÊME DROITE PORTE PLAINTE CONTRE TROIS MINISTRES Des incidents sont redoutés en fin de semaine à Madrid et en Catalogne, certaines organisations ayant décidé de passer outre aux interdictions du gouvernement et de maintenir leurs manifestations. Les autorités ont interdit, d'autre part, aux familles des personnes enlevées de négocier directement avec les ravisseurs.Les partis communistes espagnol et japonais ont signé à Tokyo, le mercredi 31 mars, un communiqué commun qui souligne la nécessité " de respecter la diversité du mouvement révolutionnaire " et dénonce le " chauvinisme de grande puissance " de l'U.R.S.S.À Madrid, M. Sanchez Covisa, leader d'extrême droite, a porté plainte contre trois ministres. LE MONDE. 02 avril 1976 J.-A. N https://www.lemonde.fr/archives/article/1976/04/02/un-leader-de-l-extreme-droite-porte-plainte-contre-trois-ministres_2968463_1819218.html?xtmc=antonio_garc_a_trevijano&xtcr=8 Madrid. - MM. Marcelino Camacho, dirigeant des commissions ouvrières, Nazario Aguado, représentant du Parti du travail d'Espagne (marxiste-léniniste), Javier Alvarez Dorronsoro, du Mouvement communiste espagnol (maoïste) et Me Antonio Garcia-Trevijano, indépendant membre de la Junte démocratique, étaient toujours détenus ce jeudi 1er avril. Des membres des quinze partis ou organisations qui ont adhéré à la Coordination démocratique, seuls restent arrêtés les représentants de groupes considérés par le gouvernement comme se réclamant de l'idéologie communiste. L'Union démocrate-chrétienne estime que " c'est une erreur d'inclure le parti communiste dans un organisme unitaire ". Elle propose le regroupement de " toutes les formations démocratiques qui ne font pas partie de la Coordination ". En revanche, la quasi-totalité des organisations ouvrières clandestines ont fait savoir leur intention d'adhérer à la Coordination démocratique. En fait, l'avenir de cet organisme unitaire dépend en grande partie de sa ratification par le congrès de la gauche démocratique de M. Ruiz Gimenez, qui doit avoir lieu du 2 au 4 avril. Si la gauche démocratique refuse cette ratification, il est possible que les libéraux et certains sociaux-démocrates abandonnent à leur tour la Coordination. La Fédération populaire démocratique de M. Gil-Roblès, ancien ministre de la République, doit de son côté étudier une fusion possible avec la gauche démocratique. Le gouvernement est attaqué par les ultras. C'est ainsi que M. Mariano Sanchez-Covisa, qui passe pour être l'animateur des guérilleros du Christ-roi, a dénoncé devant un tribunal, " pour atteinte aux principes du Mouvement national ", les ministres réformistes, MM. Fraga Iribarne (intérieur), de Areilza (affaires étrangères) et Garrigues (justice), " qui préconisent les partis politiques et l'élection au suffrage universel ". La confédération des anciens combattants, présidée par M. Giron, a convoqué pour dimanche 4 avril une manifestation non encore autorisée " afin d'exprimer la répulsion à l'égard de la faiblesse du gouvernement face aux attaques du marxisme contre la paix de Franco ". Enfin, M. Rodolfo Martin Villa, ministre des relations syndicales, a annoncé le 30 mars une timide réforme syndicale qui consisterait en une séparation des syndicats du gouvernement. À cela, M. Dionisio Martin Sanz, l'un des hommes les plus durs du syndicalisme officiel, qui vient d'être élu conseiller du royaume comme représentant des syndicats, a immédiatement répliqué : " Je défendrai cette maison de toutes mes forces avant qu'on en enlève la moindre brique. " J.-A. N. LÍDER DEL EXTREMA DERECHA PRESENTA QUEJA CONTRA TRES MINISTROS Se temen incidentes este fin de semana en Madrid y Cataluña, algunas organizaciones han decidido anular las prohibiciones gubernamentales y mantener sus protestas. Las autoridades también prohibieron a las familias de los secuestrados negociar directamente con los secuestradores. Los partidos comunistas de España y Japón firmaron un comunicado conjunto en Tokio el miércoles 31 de marzo, que destaca la necesidad de "respetar la diversidad". Del movimiento revolucionario "y denuncia el" chovinismo de gran poder "de la URSS. En Madrid, el señor Sánchez Covisa, líder de extrema derecha, presentó una queja contra tres ministros. Madrid. - MM. Marcelino Camacho, líder de las comisiones de trabajadores, Nazario Aguado, representante del Partido Laborista de España (marxista-leninista), Javier Alvarez Dorronsoro, del Movimiento Comunista Español (Maoísta) y Antonio Garcia-Trevijano, miembro independiente de la Junta Democrática, Seguían detenidos este jueves, 1 de abril. Miembros de los 15 partidos u organizaciones que se han unido a la Coordinación Democrática, solo los representantes de grupos considerados por el gobierno que afirman la ideología comunista permanecen arrestados. La Unión Demócrata Cristiana cree que "es un error incluir al Partido Comunista en una organización unitaria". Propone la reagrupación de "todas las formaciones democráticas que no forman parte de la Coordinación". Por otro lado, casi todas las organizaciones de trabajadores clandestinos han indicado su intención de unirse a la Coordinación Democrática. De hecho, el futuro de esta organización unitaria depende en gran medida de su ratificación por el Congreso de la Izquierda Democrática del Sr. Ruiz Giménez, que tendrá lugar del 2 al 4 de abril. Si la izquierda democrática rechaza esta ratificación, es posible que los liberales y algunos socialdemócratas abandonen la coordinación. La Federación de los Demócratas del Sr. Gil-Roblès, ex Ministro de la República, debe por su parte estudiar una posible fusión con la izquierda democrática. El gobierno es atacado por los ultras. Así, Mariano Sánchez-Covisa, quien resulta ser el líder de la guerrilla de Cristo Rey, denunció en la corte, "por socavar los principios del Movimiento Nacional", los ministros reformistas, MM. Fraga Iribarne (interior), Areilza (asuntos exteriores) y Garrigues (justicia), "que defienden los partidos políticos y la elección por sufragio universal". La confederación de veteranos, presidida por el Sr. Girón, convocó para el domingo 4 de abril una manifestación aún no autorizada "para expresar la repulsión por la debilidad del gobierno contra los ataques del marxismo contra la paz de Franco". Finalmente, Rodolfo Martin Villa, Ministro de Relaciones Laborales, anunció el 30 de marzo una tímida reforma sindical que consistiría en una separación de los sindicatos gubernamentales. A esto, el Sr. Dionisio Martin Sanz, uno de los hombres más duros del sindicalismo oficial, que acaba de ser elegido consejero del reino como representante sindical, respondió de inmediato: "Defenderé esta casa con todas mis fuerzas antes 'Quitamos el menos ladrillo'.