1976-05-26.LEMONDE.AMNISTIA LABORAL.AGT SIGUE EN PRISION
Publicado: 1976-05-26 · Medio: LEMONDE
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UNE IMPORTANTE ENTREPRISE DÉCIDE DE RÉINTÉGRER TOUS LES TRAVAILLEURS QU'ELLE AVAIT LICENCIÉS LORS DES CONFLITS SOCIAUX 26 MAI 1976 J.-A. N. https://www.lemonde.fr/archives/article/1976/05/26/une-importante-entreprise-decide-de-reintegrer-tous-les-travailleurs-qu-elle-avait-licencies-lors-des-conflits-sociaux_2942917_1819218.html?xtmc=antonio_garc_a_trevijano&xtcr=14 Madrid. - Trois des quatre dirigeants de la Coordination démocratique, l'organisme unitaire de l'opposition, détenus à la prison madrilène de Carabanchel, devaient être remis en liberté provisoire, sous caution, ce mardi 25 mai. Il s'agit de MM. Marceline Camacho, dirigeant des commissions ouvrières; Nazario Aguado Aguilar, dirigeant du parti du travail d'Espagne (marxiste-léniniste), et Francisco Alvarez Doronsoro, dirigeant du mouvement communiste d'Espagne (maoïste). Le quatrième détenu, Me Antonio Garcia-Trevijano (avocat et personnalité indépendante), demeurera en prison. Ces quatre personnes avaient été arrêtées, le 27 mars, dans le bureau de Me Garcia-Trevijano au moment où elles se disposaient à remettre à la presse le document annonçant la création de la Coordination démocratique, signé par quinze représentants de divers partis politiques et organisations syndicales. Dès le moment de cette arrestation, il s'est produit une sorte de discrimination difficile à expliquer. En effet, quatre seulement des quinze personnalités qui avaient signé le document ont fait l'objet de poursuites judiciaires et ont été arrêtées. Et pourquoi, à présent, Me Garcia-Trevijano est-il maintenu en prison ? Les observateurs politiques s'interrogent sur les raisons de ces discriminations. On s'attend, en tout cas, à une action de la Coordination démocratique pour obtenir la libération de l'avocat. On apprend, d'autre part, que l'entreprise de constructions navales Astilleros Espanoles (contrôlée par la holding d'État INI) a accordé une " amnistie générale ". Elle a décidé de réembaucher tous les travailleurs de l'entreprise licenciés au cours des vingt-cinq dernières années à la suite des conflits sociaux. Parmi eux figure M. Nicolas Redondo, secrétaire général du syndicat socialiste, l'Union générale des travailleurs. Pour certaines des personnes concernées, qui approchent des soixante-dix ans, la réintégration dans l'entreprise ne durera, symboliquement, que quatre jours, de façon qu'elles puissent avoir droit à la retraite. C'est la première entreprise espagnole qui répond ainsi à la demande des syndicats illégaux en faveur d'une " amnistie " pour les travailleurs sanctionnés dans le passé. UNA COMPAÑÍA IMPORTANTE DECIDE REINTEGRAR A TODOS LOS TRABAJADORES QUE FUERON DESPEDIDOS EN CONFLICTOS SOCIALES Madrid. - Tres de los cuatro líderes de la Coordinación Democrática, la organización de oposición unitaria, detenidos en la prisión de Carabanchel en Madrid, serían liberados provisionalmente bajo fianza el martes (25 de mayo). Estos son MM. Marceline Camacho, líder de las comisiones obreras; Nazario Aguado Aguilar, líder del Partido Laborista de España (marxista-leninista), y Francisco Alvarez Doronsoro, líder del movimiento comunista de España (maoísta). El cuarto detenido, el Sr. Antonio García-Trevijano (abogado y personalidad independiente), permanecerá en prisión. Estas cuatro personas fueron arrestadas el 27 de marzo en la oficina del Sr. García-Trevijano cuando se preparaban para entregar a la prensa el documento que anunciaba la creación de la Coordinación Democrática, firmado por quince representantes de diversos partidos políticos y organizaciones. la unión. Desde el momento de este arresto, ha habido un tipo de discriminación que es difícil de explicar. Solo cuatro de las 15 personalidades que firmaron el documento fueron procesadas y arrestadas. ¿Y por qué, ahora, se mantiene en prisión al señor García-Trevijano? Los observadores políticos cuestionan los motivos de esta discriminación. En cualquier caso, esperamos una acción de la Coordinadora Demócrata para obtener la liberación del abogado. Nos enteramos, por otra parte, que la empresa de construcción naval Astilleros Espanoles (controlada por el holding estatal INI) otorgó una "amnistía general". Ha decidido recontratar a todos los trabajadores despedidos en los últimos veinticinco años como resultado de los conflictos sociales. Entre ellos se encuentra el Sr. Nicolas Redondo, Secretario General de la Unión Socialista, la Unión General de Trabajadores. Para algunos de los involucrados, quienes se acercan a los setenta años, la reintegración en la compañía, simbólicamente, durará solo cuatro días, de modo que puedan ser elegibles para el retiro. Es la primera empresa española en responder a la demanda de los sindicatos ilegales de una "amnistía" para los trabajadores que han sido sancionados en el pasado.