1976-04-05.LEMONDE.AGT

Publicado: 1976-04-05 · Medio: LEMONDE

Ver texto extraído
ANTONIO GARCIA-TREVIJANO INDÉPENDANT ET CONSEILLER DE DON JUAN
LE MONDE. 05 AVRIL 1976 
MARCEL NIEDERGANG
https://www.lemonde.fr/archives/article/1976/04/05/antonio-garcia-trevijano-independant-et-conseiller-de-don-juan_2970162_1819218.html?xtmc=antonio_garc_a_trevijano&xtcr=10
La cinquantaine, svelte, le profil aigu, le teint et le charme andalous, une activité débordante, de la générosité à revendre, un soupçon de donquichotisme: Antonio Garcia-Trevijano, avocat d'affaires passionné par la politique, est, en quelques années, devenu l'un des hommes de l'opposition de gauche les plus détestés par le régime. Arrêté le 1er avril, il est passible de treize ans de prison. Il sera défendu par l'avocat José Maria Gil Roblès ancien ministre de la République.
Cet indépendant veut "réconcilier la droite et la gauche ", poser les bases d'un pacte "entre le capital et le travail". Il a accepté comme de nombreuses autres personnalités libérales d'adhérer à la Junte démocratique, où figurent les communistes, "mais que ces derniers ne dominent absolument pas", affirme-t-il. Il a aidé les partisans de M. Macias à conquérir l'indépendance de la Guinée-Équatoriale, s'attirant la haine de l'amiral Carrero Blanco. Conseiller du journal Madrid, réduit au silence par le gouvernement, il est l'ami de Don Juan. Et il a plus que d'autres incité le père du roi Juan Carlos à se prononcer clairement pour une monarchie constitutionnelle. Autre sujet d'irritation pour la droite franquiste, qui pratique un amalgame grossier en l'accusant de "communisme".
El cincuenta, delgado, fuerte perfil, la tez y el encanto andaluz, una actividad desbordante, generosidad para revender, un toque de don quijotismo: Antonio García-Trevijano, abogado de negocios apasionado por la política, es, en pocos años. , convertirse en uno de los opositores de izquierda más odiados por el régimen. Arrestado el 1 de abril, está sujeto a trece años de prisión. Lo defenderá el abogado José María Gil Robles, ex ministro de la República.
Este independiente quiere "reconciliar la derecha y la izquierda", para sentar las bases de un pacto "entre el capital y el trabajo". Aceptó que muchas otras personalidades liberales se unieran a la Junta Demócrata, que incluye a los comunistas, "pero no dominan absolutamente", dice. Ayudó a los seguidores de Macías a conquistar la independencia de Guinea Ecuatorial, atrayendo el odio del almirante Carrero Blanco. Asesor del diario madrileño, silenciado por el gobierno, es amigo de don Juan. Y tiene más que otros, lo que llevó al padre del rey Juan Carlos a pronunciarse claramente por una monarquía constitucional. Otro tema de irritación para la derecha franquista, que practica una amalgama cruda al acusarlo de "comunismo".